L'histoire débute dans les années 1920, un petit garçon va nous raconter sa vie faites de tourmentes et d'émotions. C'est l'histoire des "indigènes" des anciennes colonies où l'on y découvre la vie misérable des bourgs algériens, les traditions qui se perpétuent (que ce soit chez les indigents ou chez les colons) et l'espoir qui fait vivre ou plutôt l'instinct de survie que nous avons tous plus ou moins enfoui au fond de nous et que certains contextes peuvent exagérer.....L'auteur m'avait déjà profondément dérangé dans ces précédents romans, car ces deux cultures, il les connait bien. C'est différent de "ce que le jour doit à la nuit" ou "des hirondelles de Kaboul". Mais cet auteur sait ou appuyer pour faire mal......les émotions positives ou négatives ne cessent de vous encercler.....le début est raconté avec la narration de l'enfance, empreinte de rencontres et d'amitiés longue durée, sa vie de jeune adulte c'est le rêve espéré (et en contradiction avec sa culture d'origine), l'amour rêvé ne sera atteint qu'avec la rencontre d'une troisième femme "magique" et la fin est à découvrir, tellement elle est.....
Un livre sur "une vie", sur la souffrance et la solitude, sur les espoirs qui peuvent s'effondrer en quelques instants.....
Bonne lecture