Le dernier livre d'Hubert HADDAD, le Peintre d'éventail, ne se lit pas seulement, il se vit.
Un moment d'évasion dans la pension de Dame Hison pour admirer la parfaite harmonie du jardin de maître Osaki, écouter le sifflement des oiseaux, sentir le parfum de sucre des cerisiers en fleurs, déguster un bol de nouilles au boeuf.
S'étourdir aux côtés de Matabei des beautés de la nature et s'émerveiller devant les éventails du peintre jardinier avant que ne surviennent les douloureux évènements.
Une écriture fluide, poétique, tout en délicatesse comme une belle mélodie. Et, disséminés dans le texte, les haïkus du Peintre d'éventail dont celui-ci que j'aimerais partager avec vous :
"Pourquoi tout ranger ?
l'arbre entre l'herbe et l'étoile -
harmonieux vertige. "